Texte validé au consensus au congrès de Sud éducation Loire le 29 mars 2024
Il y a consensus scientifique : l’activité humaine a un effet sur le climat et la biodiversité. Peu importe le nom qu’on donne à notre époque : anthropocène, capitalocène, androcène, plantationocène, il y a urgence à agir.
Les raisons de cette catastrophe sont multiples : utilisation massive des énergies fossiles, destruction des habitats naturels, agriculture et élevage intensifs, artificialisation des sols, empoisonnement des écosystèmes.
Les conséquences de ce changement sont elles aussi très nombreuses et s’appliquent en premier lieu sur les populations les plus fragiles : augmentation des épisodes climatiques critiques, diminution de la biodiversité entraînant des difficultés d’alimentation et des épidémies, montée du niveau des océans…
Les politiques publiques ont eu tendance à culpabiliser les individus, à inciter chacun·e à sauver la planète par de petits gestes.
En tant que membres d’un syndicat de l’Education Nationale, nous avons le devoir de ne pas participer à cette écologie moralisatrice et culpabilisante des petits gestes. Il convient de désigner le capitalisme, la bourgeoisie, le colonialisme et l'impérialisme comme responsables.
