Depuis la rentrée, les acteur-rices de l’école inclusive, qu’ils soient enseignant-es ou AESH, du premier ou du second degré nous alertent sur leurs conditions de travail et sur les violences éducatives que vivent les élèves à besoins particuliers dans les établissements.
Nombre d’entre vous nous font remonter des situations inacceptables.
Des élèves à besoins particuliers en attente de place en dispositif ULIS, en IME se retrouvent dans des classes surchargées avec peu d’accompagnement et les élèves qui ont droit à une AESH mutualisées se retrouvent eux parfois sans accompagnement. Leur bien être à l’école, l’estime d’elleux sont compromis par le gouvernement, qui met à mal enseignants, AESH et élèves.
Cette situation contraste avec la propagande du gouvernement vis-à-vis des jeux paralympiques 2024. Deux semaines à partager le parcours et la réussite de para-athlètes pendant que des milliers d’enfants en situation de handicap n’ont pas accès a une scolarité « normale » par manque de moyens.
Cette rentrée ratée pour l’école inclusive n’est une surprise pour personne. Depuis plusieurs années SUD Éducation alerte sur le manque de moyens investis dans les établissements publics, sur le manque de reconnaissance du métier d’AESH et sur le manque de places dans les dispositifs spécialisés. Ces manquements nous amènent aujourd’hui à un climat d’insécurité pour nous et nos élèves. Pour SUD éducation cette situation est intolérable. Nous invitons les personnels s’ils en ressentent le besoin à nous écrire pour nous faire part de leur mal-être et restons a leurs dispositions pour défendre leurs droits.
En lien ici le Guide des accompagnant-e‑s des élèves en situation de handicap et là la brochure « école, inclusion et handicap » crée par Sud éducation.
L’éducation nationale est responsable de cette situation et devra assumer que son inaction nous met en danger. Sud éducation Loire a écrit ce jour un courrier au DASEN et revendique la création d’un corps de la fonction publique pour les AESH.